Un titulaire du permis A2 ne peut pas conduire une moto légère de 125 cm³ sans posséder le permis A1, alors que l’inverse n’est pas vrai. L’âge minimum diffère, tout comme la puissance maximale autorisée. Certaines motos bridées, pourtant homologuées A2, restent inaccessibles aux détenteurs du permis A1. Les passerelles entre ces deux catégories sont strictement encadrées, avec des formations obligatoires et des délais à respecter. Les conditions d’accès et les choix de véhicules dépendent de critères précis, souvent mal compris ou négligés lors de l’inscription à l’examen.
Permis A1 et A2 : quelles catégories pour quels motards ?
Le permis A1 s’adresse à celles et ceux qui souhaitent monter en selle dès 16 ans. Il permet d’accéder aux motos légères de 125 cm³ au maximum, limitées à 11 kW. Cette catégorie élargit le champ des possibles : scooters, petites sportives ou roadsters, parfaits pour naviguer en ville ou s’aventurer en périphérie. Les titulaires du permis B peuvent aussi prétendre à la 125, à condition d’avoir au moins deux ans de permis auto et de suivre une formation spécifique de sept heures. La 125 séduit par sa facilité de prise en main, son agilité et un coût d’utilisation maîtrisé, idéale pour celles et ceux qui veulent circuler efficacement sans viser la puissance pure.
En face, le permis A2 s’adresse aux conducteurs de 18 ans et plus. Il donne accès à des motos de moyenne ou grosse cylindrée dans la limite de 35 kW, sans contrainte sur la cylindrée elle-même. La puissance est bridée mais les sensations, déjà, s’intensifient. Cette catégorie s’adresse à ceux qui veulent découvrir une palette plus large de machines : trails, routières, customs, sportives bridées… L’apprentissage se fait alors de façon progressive, sous le regard attentif de la moto-école.
Petit point de repère : pour piloter toutes les motos, il faut viser le permis A. Ce dernier s’obtient après deux ans de permis A2 et une formation passerelle de sept heures, supprimant toute limite de puissance. Le permis AM, quant à lui, concerne uniquement les cyclomoteurs de 50 cm³, idéal pour débuter très jeune ou se déplacer en ville.
Voici un aperçu des différentes options :
- Permis A1 : accessible dès 16 ans, limite fixée à 125 cm³ et 11 kW
- Permis A2 : dès 18 ans, jusqu’à 35 kW, aucune limite de cylindrée
- Permis A : toutes les motos accessibles après 2 ans d’A2 et une formation passerelle
- Permis B + formation 7h : permet de conduire une 125 cm³
Chaque catégorie s’adresse à un type de motard bien précis, que l’on cherche un moyen de transport efficace en ville ou que l’on rêve de longues échappées sur route.
Quelles sont les principales différences entre le permis A1 et le permis A2 ?
Le permis A1 cible avant tout les jeunes et les amateurs de motos compactes. Dès 16 ans, il autorise la conduite de deux-roues jusqu’à 125 cm³, plafonnés à 11 kW (soit 15 chevaux), avec un rapport puissance/poids ne dépassant pas 0,1 kW/kg. Ce cadre technique est pensé pour celles et ceux qui recherchent un véhicule maniable, économique et simple d’accès, sans sacrifier le plaisir de rouler.
En face, le permis A2 s’adresse à un public plus mature, accessible à partir de 18 ans. Ici, la cylindrée n’a plus de limite : seule la puissance compte, fixée à 35 kW (47,5 chevaux), avec un rapport puissance/poids maximal de 0,2 kW/kg. Cela ouvre la porte à une large gamme de motos, du roadster à la sportive en version bridée, en passant par le trail, pour évoluer en douceur vers des modèles plus puissants.
| Catégorie | Âge minimum | Cylindrée maximale | Puissance maximale | Rapport puissance/poids |
|---|---|---|---|---|
| A1 | 16 ans | 125 cm³ | 11 kW (15 ch) | 0,1 kW/kg |
| A2 | 18 ans | Pas de limite | 35 kW (47,5 ch) | 0,2 kW/kg |
Au-delà de la fiche technique, le permis A2 permet d’accéder à des motos plus polyvalentes, adaptées aux longs trajets et aux autoroutes, là où le permis A1 reste le compagnon du quotidien urbain et des déplacements courts. Le choix se fait donc en fonction de l’âge, du projet et de l’ambition de progresser vers des engins plus puissants.
Conditions d’accès, démarches et passerelles : ce qu’il faut savoir avant de se lancer
Avant de pouvoir s’élancer, il faut d’abord passer par la formation pratique : 20 heures obligatoires, dont 8 heures sur plateau et 12 heures en circulation, avec des motos adaptées à la catégorie visée. Tout commence par la réussite à l’épreuve théorique moto (ETM), un code spécifique à la moto, avec 40 questions et au moins 35 bonnes réponses attendues.
Pour obtenir le permis A1 dès 16 ans, il faut également fournir l’ASSR ou l’ASR si on est mineur, ainsi qu’un justificatif de recensement pour les moins de 25 ans. Les candidats étrangers doivent présenter leur titre de séjour. Pour les titulaires du permis B depuis plus de deux ans, la formation raccourcie de 7 heures permet d’accéder à la 125 cm³ sans passer par l’examen complet.
Pour passer d’une catégorie à l’autre, la passerelle s’impose : 15 heures de formation pratiques sont requises pour passer du A1 au A2 (si le code moto a moins de cinq ans), puis il faut attendre deux ans de permis A2 et effectuer 7 heures de formation pour obtenir le permis A.
Les coûts varient de 600 à 1200 € en moyenne pour le permis A1 ou A2. Sa validité s’étend sur 15 ans. L’équipement n’est pas une option : casque et gants homologués, blouson, pantalon renforcé et chaussures montantes sont exigés pour se présenter à l’examen. Après la réussite, les nouveaux conducteurs reçoivent un permis probatoire (6 points, pendant 3 ans). Choisir sa catégorie de permis moto demande donc de la préparation et une connaissance précise des démarches.
Comment choisir le permis moto le plus adapté à votre profil et à vos projets ?
L’âge et l’usage du deux-roues déterminent le choix. À 16 ans, le permis A1 donne accès aux motos légères, limitées à 125 cm³ et 11 kW. Ce choix séduit les jeunes, les citadins, mais aussi les automobilistes qui souhaitent échapper aux embouteillages, grâce à la formation complémentaire de 7 heures accessible après deux ans de permis B. La 125 reste le véhicule rêvé pour se déplacer vite, à moindre coût et sans contraintes d’envergure, tant qu’on ne vise pas les longs trajets autoroutiers.
Dès 18 ans, le permis A2 propose de piloter des motos de moyenne ou grosse cylindrée, jusqu’à 35 kW. Il ouvre la porte à un univers plus vaste, adapté à la fois aux trajets quotidiens et aux escapades sur route. La puissance bridée laisse déjà entrevoir de nouvelles sensations et un choix élargi de modèles, souvent issus de machines plus puissantes adaptées à la réglementation.
Pour celles et ceux qui visent sans restriction l’univers du deux-roues, le permis A représente l’aboutissement. Après deux années de permis A2 et une formation spécifique, toutes les motos sont alors accessibles, sans limite de puissance.
Le coût de la formation, compris entre 600 et 1200 € pour le permis A1 ou A2, doit aussi être pris en compte, tout comme l’acquisition d’un équipement de sécurité digne de ce nom. Avant de franchir le pas, mieux vaut réfléchir à ses besoins, à son expérience et à sa morphologie. Ville, route, loisirs ou voyages au long cours : le choix du permis reflète autant un projet qu’une personnalité.
Au bout du guidon, c’est une nouvelle liberté qui se dessine, à chacun de l’apprivoiser selon ses envies et ses ambitions.


