La direction générale d’Aramisauto n’a changé qu’à deux reprises depuis la création de l’entreprise en 2001. Ce poste clé reste réservé à des profils issus du secteur automobile ou du conseil stratégique. En juin 2021, l’introduction en Bourse de la société a modifié la gouvernance et renforcé le rôle du dirigeant. La désignation du patron actuel répond à des critères précis fixés par le conseil d’administration, marquant une volonté de stabilité et d’adaptation rapide aux évolutions du marché.
Qui dirige Aramisauto aujourd’hui ?
Le patron Aramisauto joue un rôle central dans la distribution automobile française. Depuis qu’Aramisauto a rejoint le groupe Stellantis, l’entreprise s’appuie sur un socle solide et affine sa gouvernance face aux défis du secteur. Après le départ d’Emmanuel Delachambre, c’est Guillaume Paoli, cofondateur de la marque, qui a endossé la fonction de directeur général. Présent au sein du comité de direction du groupe, il participe activement aux choix structurants.
Paoli impulse une stratégie nette : Aramisauto ambitionne de devenir la référence de la distribution automobile multimarque en France. À la présidence de la filiale française, il assure la jonction entre le conseil d’administration, les équipes sur le terrain et la maison-mère. Cette proximité avec la direction permet une réactivité accrue et favorise de vraies accélérations en interne. Le rôle de directeur s’articule autour de cette transversalité et exige une grande capacité d’adaptation au quotidien.
La désignation à la tête de l’entreprise obéit à une logique exigeante : le conseil d’administration choisit des profils expérimentés, rodés aux spécificités du marché automobile et capables d’anticiper ses évolutions. Les attentes sont élevées : maîtrise des volumes, intelligence du virage vers l’électrification, gestion rigoureuse de l’expérience client, tout cela en menant de front la transformation numérique. Le comité de direction accompagne ce mouvement, dans la continuité d’une maison qui a transformé l’achat de voitures d’occasion en ligne.
Le parcours du patron actuel : entre expertise et vision
Guillaume Paoli, cofondateur d’Aramisauto, incarne aujourd’hui la direction avec une légitimité nourrie par l’expérience. Rien de conventionnel dans son parcours : il a forgé sa vue du marché de l’automobile par une écoute attentive des besoins de la clientèle française. Chez Aramisauto, l’exigence d’une expérience client réussie occupe une place centrale dans les orientations choisies.
Diplômé de l’ESCP, Paoli a d’abord baigné dans le conseil avant de s’associer à Nicolas Chartier pour lancer, en pionniers, la vente de véhicules d’occasion sur Internet. Cette prise de risque calculée a porté ses fruits. Il gravit rapidement les échelons : direction des ventes, puis pilotage du marketing. Innovation et transparence sont devenues ses signatures. Une fois nommé au comité de direction, il combine expertise terrain et réflexion stratégique, ce qui fait de lui un chef d’entreprise à part au sein du secteur.
Le succès d’Aramisauto doit aussi beaucoup à sa capacité à recruter des profils venus de grands constructeurs automobiles. Ces compétences diverses enrichissent la lecture des tendances, qu’il s’agisse de digitalisation ou de développement des véhicules électrifiés. Cette intelligence collective s’exprime aussi dans le partenariat rapproché avec la maison-mère.
Dans le cercle des dirigeants, Paoli se distingue par sa polyvalence : sens du produit, maîtrise des parcours de vente et solide gestion opérationnelle. Ce rare équilibre pèse dans la défense du positionnement d’Aramisauto, réparant l’évolution fulgurante du marché, tout en garantissant au client une expérience irréprochable.
Quels enjeux pour la direction d’Aramisauto sur un marché en mouvement ?
Le secteur automobile traverse une phase de bouleversements inédits. La distribution de véhicules ne ressemble déjà plus à ce qu’elle était il y a encore quelques années. Les grandes marques adaptent leur stratégie pour garder prise face au développement des plateformes numériques et à la percée de l’électrique.
Pour la direction d’Aramisauto, il s’agit de suivre le rythme : le consommateur compare, mais exige désormais simplicité et fluidité à chaque étape, du repérage au véhicule clé en main. Avec l’émergence rapide des véhicules électrifiés, la société adapte la formation de ses équipes, réévalue la gestion de ses stocks et forge de nouvelles collaborations dans l’écosystème.
La relation avec les constructeurs impose de trouver l’équilibre entre autonomie stratégique et respect des conditions imposées par les partenaires industriels. Sur fond de croissance du volume de ventes, diversification de l’offre et montée en puissance du digital, chaque variable devient décisive pour garder le cap.
La rivalité s’aiguise entre distributeurs, équipementiers et géants du secteur. Les annonces récentes du groupe propriétaire en témoignent : les lignes bougent vite. Pour rester dans la course, Aramisauto doit opérer des choix tranchés et investir tant dans la technologie que dans le lien de confiance avec sa clientèle.
Quel impact pour les clients et l’entreprise ?
Le style du patron Aramisauto se retrouve dans l’ensemble de l’organisation. L’évolution de l’expérience client décèle une volonté ferme : réactivité, efficacité et clarté sont visées à chaque étape, du site internet à la remise des clés.
Du choix d’une Peugeot, d’une Renault ou d’une marque premium comme Mercedes Benz, ce qui frappe, c’est la capacité de la direction à rendre l’offre lisible et à fournir un accompagnement concret. Gestion optimisée des stocks, intégration rapide des nouveautés électriques, solutions sur-mesure pour le financement : tout est fait pour simplifier le parcours.
Les retombées sont palpables en interne, que ce soit en matière de pilotage ou d’innovation :
- La coordination avec le groupe Stellantis et le conseil d’administration monte en puissance
- Le niveau d’activité bondit : le chiffre d’affaires dépasse 1,4 milliard d’euros en 2023
- La collaboration s’intensifie avec les partenaires, équipementiers ou filiales tels qu’Emil Frey France
Le renouvellement des méthodes managériales insuffle aussi un souffle nouveau : anticipation sur la demande en électrique, adaptation réglementaire plus fluide, alliances structurées avec des figures du secteur comme Jean-Dominique Senard ou Luca de Meo. Cette impulsion façonne une entreprise qui conjugue performance, innovation et attachement à la satisfaction client. Difficile d’imaginer Aramisauto se contenter du statu quo alors que l’industrie automobile s’accélère, ici, l’audace reste la règle du jeu.

